mercredi 22 mai 2013

Conseil communal du 16 mai 2013

Pas grand-chose à se mettre sous la dent lors de ce Conseil. La séance commence par l’approbation du PV du Conseil du 25.04.2013 et le chef de file de la minorité, Yves Evrard, s’étonne de ce que ce PV ne reprend pas les remarques qui ont été formulées par la minorité au cours des débats. S’appuyant sur la législation (assez floue) en la matière, le Bourgmestre confirme que seules les décisions et le nom des votants seront repris aux PV. En d’autres mots, soit vous venez au Conseil Communal et vous pouvez savoir ce qui s’y dit, soit vous ne venez pas et vous ne pouvez connaître que la décision finale, sans savoir si des éléments intéressants ont été débattus. C’est une manière de voir les choses… Dont acte…

Après le vote à l’unanimité des points relatifs aux comptes de Fabrique d’Eglise, taxe de délivrance de documents administratifs et vente de bois, les questions de la minorité sur les projets PCDR (Programme Communal de Développement Rural) ont pu mettre en avant un système quelque peu étonnant : un appel d’offre pour une étude de projet pour les maisons de village de Warmifontaine, Tournay et Namoussart va être lancé par le biais d’une procédure négociée sans publicité (pour parler en langage plus compréhensible, cela permet d’orienter le choix vers ceux que la majorité souhaite voir prester).

Ces études de projet coûteront 10.000 € chacune, après quoi, un nouvel appel d’offre sera lancé (par le même type de procédure opaque ?) pour la réalisation des projets complets. Pas mal me direz-vous mais on ne sait pas du tout vers quel type de projet on va : exemple marquant à Tournay où l’on ne sait pas si on va rénover le local actuel ou en construire un autre. Des réunions sont prévues avec les habitants… mais on demande à nos élus de se prononcer avant ces réunions…

La minorité s’inquiète de la scission du marché en pré-étude puis étude tout en relevant qu’il faudra être attentif à ce que l’architecte qui aura réalisé la pré-étude ne se voit pas octroyer le marché de l’étude complète (qui lui se fera sur base d’honoraires en pourcentages des projets comme c’est l’usage) puisqu’il aurait un avantage anormal sur les autre candidats.

Au moment du vote, Yves Evrard signale clairement qu’il est pour les projets de Maisons de Village mais opposé à la méthodologie employée et la décision est donc prise majorité contre opposition.

L’acquisition de parcelles pour l’aménagement de terrains multisports à Longlier et Tronquoy, la désignation d’administrateurs Interlux et Sofilux et le retrait de la Ville du GIE Qualicité emportent l’adhésion de l’ensemble des conseillers.

Eric Meunier, conseiller de l’Energie en +, intervient alors pour exposer le point qu’il a fait rajouter à l’ordre du jour et explique en quelques mots le projet UREBA de centralisation et d’optimalisation du chauffage des bâtiments communaux. Ceci doit permettre une économie de l’ordre de 24.000 € de mazout par an et serait amorti en 3 ou 4 ans. Le Bourgmestre confirme qu’il rejoint l’idée et que le dossier sera introduit… mais que la majorité y avait déjà pensé (sans en parler à personne…).

Yves Evrard termine en demandant de poser une question d’actualité conformément au nouveau Règlement d’Ordre Intérieur du Conseil Communal mis en place par l’actuelle majorité. Le Bourgmestre refuse en argumentant que le Règlement d’Ordre Intérieur ne lui est pas encore revenu validé par la Tutelle… 

Ce droit, consacré depuis longtemps dans la législation organique communale (CDLD, art. L1122-10, par. 3), a vu ses contours précisés lors de la réforme du 26 avril 2012, entrée en vigueur le 24 mai 2012.
En effet, alors que, jusqu'alors, il se bornait à stipuler que les conseillers pouvaient poser des questions écrites ou orales au collège, le texte précise désormais que "Les conseillers ont le droit de poser des questions orales d'actualité et des questions écrites au collège communal sur les matières qui relèvent de la compétence:
1° de décision du collège ou du conseil communal;
2° d'avis du collège ou du conseil communal dans la mesure où cette compétence a un objet qui concerne le territoire communal. (…)".
Il appartient toujours au règlement d'ordre intérieur du conseil communal de fixer les conditions d'application de cette disposition.

Mais cela ne permet pas, à mon sens, de le refuser…

La séance est donc levée sans que cette question (mais quelle est-elle ???) ne puisse être posée.

Et pour terminer :
"La moitié des hommes politiques sont des bons à rien. Les autres sont prêts à tout." (Coluche)

Publié par : Le Chestrolais Masqué

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